Chaque semaine, je vous proposerai un article sur un sujet, thème, outils de développement personnel.
Le message sera court et créé de façon à appuyer là où ça fait mal !
“Problèmes! vous avez dit problèmes ??”
Je vous propose pour l’article de cette semaine de vous parler de vos problèmes et de les
appréhender sous une nouvelle approche.
Avez-vous déjà remarqué en discutant avec vos proches, vos amis, collègues, la façon
dont ils communiquent sur leurs problèmes.
En y pensant bien on s’aperçoit qu’on discute la plupart du temps de nos difficultés sous un
angle majoritairement négatif.
Eh oui, cela donne ce genre d’échange:
“Comment ça va ?”
“Bien, ça va ! A part quelques petits problèmes, quelques soucis !”
“Ah oui, qu’est-ce qu’il t’arrive !”
“Et bien…” A ce moment, la personne vous énumère le ou les ennuis rencontrés, en vous expliquant avec
plus ou moins de détails ce qu’elle vit.
Elle vous passe une revue tout ce qui l’énerve, l’agace, l’attriste ou lui fait peur.
Elle peut même sous l’effet de la colère dire des phrases du type: “J’ai des envies de meurtres !”
En général, la discussion s’arrête ici, et poli comme vous l’êtes, vous l’avez écouté se lamenter
et chacun est parti de son côté.
Sad life !! Dirait ma fille adolescente ( Traduction: triste vie !)
Pourquoi vous et moi parlons-nous toujours de nos problèmes de manière négative, y a t-il
une autre possibilité de discuter de nos soucis tout en se préservant une énergie positive ?
Vous allez me rétorquer que c’est impossible, car par définition un problème est quelque chose de
douloureux émotionnellement, voir physiquement.
Je vous répondrai: “Oui je suis d’accord avec vous, mais une fois la difficulté établie
pourquoi s’acharner à en parler en utilisant un langage qui vous entraine dans une basse énergie !”
Lors d’une prochaine discussion où l’on vous parle de problème, faites l’essai suivant:
Attendez la fin de la rencontre, au moment ou la personne finit de vous énumérer ses problèmes
et posez-lui la question suivante:
“Oui je comprends, et qu’a-tu mise en place pour changer tout cela ?”.
Il risque d’y avoir un grand moment de solitude pour votre interlocuteur, un silence, un étonnement
et cette phrase qui va jaillir de sa bouche:
“Mais de quoi parles tu ?”.
Vous venez de “casser” son schéma de dialogue interne, car vous allez surement lui
répondre une phrase du genre (après avoir lu cet article ! ).
“Bien oui, quelles solutions, stratégies, actions, décisions as-tu mis en place pour solutionné ton
problème ?”.
A ce moment, vous obligez la personne à reconsidérer la vision de son problème non pas de manière
négative, mais en l’incitant à se mettre en mode “solution”.
Depuis notre plus tendre enfance, nous avons été conditionnés à voir dans nos problèmes, des
obstacles, des barrières, de la souffrance.
Fermez les yeux et imaginez une vie sans difficulté, sans évènements vous obligeant à vous retrousser
les manches de temps en temps !
D’après vous comment allez-vous réagir ?
Je suis convaincue qu’au bout d’un moment vous allez lever les yeux vers le ciel et implorer votre créateur:
“ ENVOIE-MOI UN PROBLEME CAR JE COMMENCE SERIEUSEMENT A M’E………….DER !“
Comment changer votre regard sur vos problèmes en 5 points:
1. - Acceptez ce qui vous arrive.
Pas toujours facile, mais tellement efficace, car en lâchant prise sur votre problème vous vous mettez physiquement
et émotionnellement prêt à réagir de façon positive.
2. - Pensez ensuite solutions.
Car comme le dit un vieil adage: “ ‘s’il n’y a pas de solutions, c’est qu’il n’y a pas de problèmes !”
3. – Changez votre vocabulaire quand vous parlez de vos difficultés.
Utilisez des mots dynamiques ou d’action. Voici une petite liste :
Défi au lieu de problème – occupé au lieu de dépassé – stimulé au lieu d’embarrassé – à la recherche de.. au lieu
de perdu – etc…
“Le mot juste est un agent très puissant. Lorsqu’on trouve l’un de ces mots qui conviennent parfaitement…l’effet produit est tant physique que spirituel et incroyablement rapide” Mark Twain.
4. – N’oubliez pas : ce que vous pensez conditionne ce que vous êtes, émotionnellement et donc physiquement.
5. – Gardez cette phrase à l’esprit : il n’y a pas de problème seulement des occasions à saisir.
Les difficultés permettent d’évoluer, d’apprendre, de se remettre en cause.
“ Vous savez dans un jardin de roses, il y a aussi des ronces. Ce n’est certainement pas en passant vos journées à vous plaindre des ronces que vous pourrez profiter du parfum des roses” Pierre Morency dans son livre “Demandez et vous recevrez ”.
Et vous maintenant, quel regard portez-vous sur vos problèmes???
JAN